Germaine Tillion est morte. Nous l’avions reçue à Lyon, à l’automne 2004, dans le cadre d’une exposition du CHRD consacrée à son itinéraire et à ses engagements dont le titre résume à lui seul cette femme d’exception : "Résistance(s)"
« La connaissance est un engagement et une évasion, car lorsque vous n’avez plus rien, seule la raison humaine peut vous empêcher de sombrer… » Ainsi parlait Germaine Tillion.
Cette ethnologue, fervente défenseur des droits de l’homme, avait vu le jour en 1907 à Allègre, en Haute-Loire.
Dès les premières heures de 1940, elle rejoignit avec sa mère, l’écrivain Emilie Tillion, le mouvement de résistance du « musée de l’homme ». Un groupe d’intellectuels qui parmi nombre d’actions clandestines publiait notamment la revue Résistance.
Dénoncée, puis arrêtée en gare de Lyon le 13 août 1942, Germaine Tillion fut déportée le 21 octobre 1943 à Ravensbrück, dans ce camp où sa mère fut gazée le 2 mars 1945.
Survivante, elle consacra ses années d’après-guerre à l’étude du système concentrationnaire. Puis, à partir de 1954, elle étudia le sort des populations civiles d’Algérie, dénonçant la torture et le terrorisme.
Tout au long de sa vie, cette grande Résistante s’est efforcée de combattre: combat contre l’oppression, contre la pauvreté, contre toutes les formes d’asservissements et d’injustices.
A Lyon, capitale de la Résistance, sa mort résonne d’un écho particulier. Faisons en sorte de ne pas oublier son message d’humanisme et de courage.
Cette ethnologue, fervente défenseur des droits de l’homme, avait vu le jour en 1907 à Allègre, en Haute-Loire.
Dès les premières heures de 1940, elle rejoignit avec sa mère, l’écrivain Emilie Tillion, le mouvement de résistance du « musée de l’homme ». Un groupe d’intellectuels qui parmi nombre d’actions clandestines publiait notamment la revue Résistance.
Dénoncée, puis arrêtée en gare de Lyon le 13 août 1942, Germaine Tillion fut déportée le 21 octobre 1943 à Ravensbrück, dans ce camp où sa mère fut gazée le 2 mars 1945.
Survivante, elle consacra ses années d’après-guerre à l’étude du système concentrationnaire. Puis, à partir de 1954, elle étudia le sort des populations civiles d’Algérie, dénonçant la torture et le terrorisme.
Tout au long de sa vie, cette grande Résistante s’est efforcée de combattre: combat contre l’oppression, contre la pauvreté, contre toutes les formes d’asservissements et d’injustices.
A Lyon, capitale de la Résistance, sa mort résonne d’un écho particulier. Faisons en sorte de ne pas oublier son message d’humanisme et de courage.
9 commentaires:
Je me souviens de l'exposition résistance(s) au CHRD. Une très belle rétrospective du travail de Germaine Tillion. Une femme impressionnante.
Bonjour!
Bonne idée ce blog. Les sujets sont variés et plutot intéressants. Est-ce vous qui rédigez les posts ? Pourquoi ne pas proposer d'ouvrir votre site à d'autrres contributeurs ? Par exemple à d'autres élus lyonnais ou des acteurs qui comptent dans la vie de la cité ? Ca vous semble intéressant ?
Jean Vincent
Sacrée femme !
Mr. Collomb;
Ce que vous écrivez est vrai. Mais vous omettez de dire que Germaine Tillion a été dénoncée par un prêtre catholique ! Bien entendu, tous les prêtres n'étaient pas des collabos mais il faut rappeler cette annecdote qui éclaire les générations d'aujourd'hui sur certaines réalités de la France de 39-45.
André Riou
Germaine Tillion : « Il se trouve» que j'ai connu le peuple algérien et que je l'aime ; «il se trouve » que ses souffrances, je les ai vues, avec mes propres yeux, et «il se trouve » qu'elles correspondaient en moi à des blessures ; «il se trouve», enfin, que mon attachement à notre pays a été, lui aussi, renforcé par des années de passion. C'est parce que toutes ces cordes tiraient en même temps, et qu'aucune n'a cassé, que je n'ai ni rompu avec la justice pour l'amour de la France, ni rompu avec la France pour l'amour de la justice.» (Lettre ouverte à Simone de Beauvoir, 1964- A la recherche du vrai et du juste)
Une femme résistante et qui n'a jamais baissé les bras. Après la mort de Lucie AUBRAC , c'est le décès de Germaine TILLON qui vient nous rappeler une fois encore la place des femmes dans les combats de résistance.
Est ce que nous saurons être à la hauteur de leur engagement et savoir répondre "présente" chaque fois qu'il s'agit de lutter pour le respect et la dignité humaine? Pour cela oui il ne faut pas oublier son message.
Simone
Je viens de voir le telefilm Mitterrand à Vichy. Plutot réussi. Je pense que les socialistes ont aujourd'hui à être plus courageux face aux intégrismes de tout poil et je pense que des figures comme Germaine Tillion peuvent servir de référence.
Mireille
Une grande figure du 20e siècle. Merci de cet hommage.
Je salue vos hommages mesurée ainsi que ceux de votre "protégée" Najat Belkacem. Lyon n'est pas la capitale de la résistance pour rien. ;)
Saloua
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