vendredi 6 avril 2007

Il faut aller à la Maison d'Izieu


J'étais ce matin à la commémoration de la rafle des 44 enfants et des 7 adultes de la colonie d'Izieu.
Des collégiens de l'Essonne et des jeunes Européens étaient présents. Ils ont évoqué avec beaucoup de force et d'émotion les noms de chacune des victimes. Leur témoignage nous a rappelé l'ignominie de cette rafle perpétrée au matin du 6 avril 1944, par la gestapo de Lyon et son chef Klaus Barbie.
Souvenons-nous que seule une adulte, Léa Feldblum, survécut et que les enfants furent tous exterminés dès leur arrivée au camp d?Auschwitz. Il faut visiter cette maison où pendant la guerre plus de cent enfants juifs furent accueillis par Sabine et Miron Zlatin. Il faut voir la beauté de ces bâtiments de vieilles pierres qui dominent le Rhône dans un superbe écrin de verdure. Et il faut imaginer qu'en ces lieux magnifiques où ils se croyaient hors de danger et espéraient au plus profond de leur coeur la fin de la guerre, ces enfants furent raflés, déportés puis massacrés parce qu'ils étaient juifs.
Il faut aller à la Maison d'Izieu.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est un lieu important de notre mémoire commune et je suis entièrement d'accord avec vous, il faut y aller et comprendre.

Anonyme a dit…

Un peu comme Ouradour, il faut y emmener les enfants pour leur rappeler que rien, en ce monde, n'est immuable.

Anonyme a dit…

Oui il faut y aller et dire , allez voir l'exposition sur Primo LEVI au CHRD, dire et redire encore que la théorie et le système nazi sont responsables de ces crimes contre l'Humanité et de ces génocides, génocides contre les juifs mais aussi contre les tziganes, les malades mentaux, les résistants, les homosexuels, du seul fait de ce qu'ils étaient ils ont été condamnés à mort.
Il faut aussi réfléchir au socle doctrinal du système, Mein KEIMPF était publié en 1929, l'eugénisme y faisait florès ...alors oui n'ayons pas la mémoire courte, et les jeunes saurons comprendre le sens du combat humaniste, qui fait que personne ne peut accepter d'être prédestiné à mourir du simple fait d'être né quelque chose ou quelque part...