dimanche 25 février 2007

« Ne jamais lâcher ! »

On le sait, les lendemains de Ligue des Champions ne sont jamais faciles à négocier. Pourtant, samedi soir, les lyonnais ont réalisé, sans doute, l'un des plus beaux matchs qu'il m'ait été donné de voir, cette saison, à Gerland. Mené de deux buts, à quatre minutes de la fin, l'Olympique Lyonnais a fait preuve d'une détermination sans faille et d'un incroyable courage, pour aller chercher le point du match nul. Aidé en cela, il est vrai, par la main de Diawara.
L'attitude des joueurs a été exemplaire. Sans s'affoler, en comptant sur leur force, leur technique, leur choix tactique, ils ont réussi à revenir dans une partie qui s'annonçait, à 3 à 1, perdue d'avance. De ce match, je crois que l'on peut en tirer l'enseignement : que « rien n'est jamais joué avant le coup de sifflet final ! » Gerland comptait un invité de marque et un joueur que j'aime beaucoup: Partrick Vieira. Nous avons eu l'occasion d'échanger quelques minutes et, je dois dire, qu'en plus du grand footballeur qu'il est, j'ai découvert un homme chaleureux et ouvert.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

C'était un sacré match! J'en connais qui ont du regretter d'être parti juste après le 3ème but de Sochaux.
Joli photo avec Vieira. Ca à l'air d'être un grand homme !

Anonyme a dit…

La frappe enroulée de Wiltord, les décrochages de baros et Benzema, cette mentalité de lache rien de Juniho... c'était vraiment un beau match. Aucune des deux équipes ne méritaient de perdre. C'est sur!

Anonyme a dit…

Maintenant, que les 2 prochains matchs, le derby et le 8e retour, soient des fêtes populaires, que supporters et joueurs oublient la polémique des derniers jours.

Anonyme a dit…

Cà aussi c'est du sport, quand pensez-vous, monsieur le Maire ?
Natation - CF : Lucas allume les politiques
En marge de la conférence de presse de Laure Manaudou, vendredi à Lyon, lors de la 2e étape de la Coupe de France, Philippe Lucas, son entraîneur, a (comme d'habitude) fait le spectacle. Sauf que cette fois, il s'est peut-être lâché un peu plus que d'habitude. Et les hommes politiques en ont pris pour leur grade.
« Si Laure est contente de revenir ici, moi, franchement, je suis pressé de partir. Je me fais vraiment ch... dans cette compétition. J'en ai marre qu'en France on travaille dans des bassins où il n'y a pas de place, où il fait chaud, où il n'y a pas de bassin de récupération, pas de ligne d'eau serrées. C'est comme si dans un stade de foot, il n'y avait pas de poteaux. C'est n'importe quoi », a souligné Lucas, mettant en avant le manque de moyens mis à disposition.
« Ce n'est pas une piscine digne d'accueillir des nageurs trois semaines avant d'aller aux championnats du monde. Cela va changer avec l'Australie. Ici, on est en Formule 1, là-bas ce sont des palaces. En France, c'est nul. Pour une ville comme Lyon, c'est grave. Mais ce n'est pas propre à Lyon. Regardez Paris, il n'y a pas de piscine. Je ne rejette absolument pas la faute sur les organisateurs, les pauvres, ils font ce qu'ils peuvent et avec ce qu'ils ont. Vous me parliez de campagne électorale, il faudrait que les politiques, au lieu de nous parler des cités, des quartiers difficiles, etc..., qu'ils mettent de l'argent dans les moyens sportifs. Franchement, cela fait 25 ans que j'entraîne, je ne vois pas d'évolution. Rien ne bouge. On ne peut pas être une nation performante en natation avec ça. Les résultats qui ont été réalisés ces dernières années, c'est bien, mais il va falloir confirmer. Ce n'est pas gagné. »
Entraîneur à résultats, Lucas n'a pas l'intention de venir en aide à quiconque. « Je gagne zéro du ministère des sports et zéro de la fédération et vous croyez que je vais défendre des gens comme ça ? J'ai eu 5 médailles aux championnats d'Europe, je n'ai pas eu de prime. Vous croyez que je vais me battre pour eux ? Si on pouvait partir en train en Australie, ils nous feraient prendre le train. C'est la vérité. Un jour, j'ai proposé une réunion entre des candidats politiques et des athlètes de haut niveau et des entraîneurs (mais des gens qui parlent et disent la vérité, pas du Diagana, du machin, du truc), ça ne s'est jamais fait. En France, c'est de la langue de bois. C'est un gros problème. Ils (les politiques) auront tous le T-shirt de l'équipe de France lors des championnats du monde de handball ou autre compétition et puis le lendemain, ils ont tous oublié. C'est dommage de ne pas avoir eu les JO de 2012, c'est même catastrophique car il y a un réel problème d'infrastructures, de moyens financiers et de formation des entraîneurs. Manaudou a eu les moyens, en plus du talent, d'atteindre le haut niveau et d'avoir des résultats. C'est ce qui a entraîné la médiatisation du sport. Mais en France, on marche à l'envers, on n'est pas bon. »
Bref, si ses nageuses sont encore un peu en dedans, Lucas, lui tient la grande forme.

Anonyme a dit…

Ca n'a rien à voir mais allez faire un tour sur ce lien:

http://www.rmcinfo.fr/presidentielle2007/index.php?2007/ 02/25/294-nsarkozy-sera-l-invite-de-j-jbourdin-lundi#jukebox

allez jusqu'à la 4ème minute et vous verrez que notre bon Ministre de l'intérieur si prompt à combattre les terroristes ne sait même pas si les membres d'Al Qaïda sont sunnites ou chiites. Juste après avoir énoncé de grandes vérités sur l'Iran. Consternant!!!