mardi 17 juin 2008

Habiter autrement


J’ai inauguré ce matin les Hauts de Feuilly, à Saint-Priest, une opération immobilière tout à fait innovante et tournée vers l’avenir. Le premier programme de « maisons passives » en France réalisé par un
promoteur privé

Ce programme important de 31 maisons a été entièrement conçu pour répondre aux enjeux actuels de respect de l’environnement, d’économies d’énergies, mais aussi d’esthétique, de confort et de qualité de vie.

Cette conception s’inscrit évidemment dans les efforts de réduction des gaz à effet de serre et de recherche permanente de solutions nouvelles que nous menons à l’échelle de l’agglomération lyonnaise.

Cet éco-quartier a pu se réaliser grâce à un travail de fond mené avec nos partenaires publics et privés. Il constitue en quelque sorte une vitrine de la politique d’habitat durable que nous sommes en train de développer et qui concilie qualité architecturale, urbaine et environnementale.

"Rendre désirable le développement durable..."

D’ici 2020, l’aire urbaine de Lyon comptera plus de 200 000 nouveaux habitants. Cet essor démographique est le signe d’un territoire attractif. Cela nous oblige aussi à imaginer demain des solutions innovantes pour construire une agglomération plus équilibrée et harmonieuse, une métropole multipolaire capable de résorber les risques de fractures entre la ville-centre et les communes situées dans la première et la deuxième couronne.

D’ailleurs, cette attractivité croissante de notre territoire est l’enjeu numéro 1 de ces prochaines années. Cette métropolisation de l’agglomération lyonnaise exige une vision plus large et une forte capacité d’innovation tant dans l’organisation de notre habitat que dans celle des transports et des modes de déplacements urbains.

Comme l'écrit l’urbaniste Jean Haëntjens dont je vous recommande la lecture du livre "Le Pouvoir des Villes", l’organisation urbaine détermine, entre les transports et l’habitat, 70% de la consommation d’énergie.

Cet expert souligne en outre que les villes, parce qu’elles sont des lieux de désir, sont le mieux à même de rendre désirable le développement durable.

Ce sont en effet nos grandes villes qui peuvent aujourd’hui susciter l’adhésion des citoyens à des projets d’éco-quartiers, à une façon de vivre et de consommer différemment, d’habiter autrement. Les Hauts de Feuilly illustrent pleinement ce principe.

Plus que de l’habitat, il s’agit de faire émerger d’autres formes de vie, un autre rapport à notre environnement et à tout ce qui nous entoure.



6 commentaires:

Anonyme a dit…

Mr Collomb, ces maisons sont très belles. mais combien coutent elles ? combien de lyonnais opeuvent aujourd'hui se payer ce genre de logement ? le vrai problème est celui du cout de l'immobilier !!! je ne pense pas que ces maisons passives soient abordables au quidam. merci de me répondre.

marie-antoinette

Anonyme a dit…

Le livre de jean haetjens est effectivement trs interessant. moi aussi je recommande sa lecrture à tous mes amis. on y apprend beaucoup sur le rple des villes. merci

Anonyme a dit…

@ marie-antoinette : ces maisons sont à + de 3000 euros au m² je crois. mais ce qu'il faut voir c'est qu'elles sont moins consommatrices d'énergie. Et donc plus économiques au final. Sebou

Bruno a dit…

Nous sommes aujourd'hui les heureux propirétaire (façon de parler) d'une maison HQE du quartier Hauts de Feuilly réalisée par le promoteur LNC-premier. Nous sommes tous confronté à une technologie solaire non maîtrisée par les promoteurs. Nous vivons depuis 3 ans un enfer avec des systèmes défectueux pour lesquels la maintenance ne peut être assurée.
Avant de promouvoir de nouveaux projets permettez aux propiétaires actuels de disposer d'installations qui fonctionnent sans représenter de danger. Nous avons jusqu'ici gardé un certain silence. Cela ne peut plus durer!

Grabouillon family a dit…

Nous sommes également propriétaires sur le quartier des Hauts de Feuilly, vitrine des éco quartiers pour le Grand Lyon. Mais la réalité est tout autre ! Le promoteur (Nouveaux Constructeurs)ne veut pas répondre à nos problèmes liés à l'installation de panneaux solaires pour la production d'eau chaude et quelque soit l'interlocuteur (promoteur, installateur ou représentant de la marque installée) les préconisations diffèrent. Trois ans après la livraison de notre maison, notre installation ne fonctionne plus correctement et nécessiterait une réparation estimée à 8000€ ! Mais les visites organisées par l'Adème, l'ALE etc ... continuent sur le quartier et nous restons discrets sur nos difficultés mais pour combien de temps encore ?

WITTMER a dit…

FAMILLE WITTMER, nous aussi nous habitons ce quartier soit dit en passant agréable où les voisins sont à l'image de celui ci.
Par contre derière cette présentation idyllique qui nous avait été présenté par les Nouveaux Constructeurs, des défauts persistants, un manque de compétence quasimment affligeant de la part de certains dirigeant de cette entreprise, une incapacité à donner des explications sur quoique ce soit, dès la première année, le crépis se déteriore, le chauffauge solaire a des fuites de Glicol, le charmant plombier l'entrteprise douzet se déplace encore régulièrement nous resserer les tuyaux, mais cela perdure,et on peut se demander s'il continuera. aucune possibilité de trouver un contrat d'entretien complet comme c'est le cas avec un chauffage classique et plus polluant, la société fabricante ne nous avais même pas fournit les descripyifs du matériel; une entreprise soit disant conseillé par WIESSMANN pous les entreteien qui nous annonce son incapacité à entrerznir ce chauffage à part cette bonne chaudière au gaz, son nom on peut être clair c'est AMGAZ qui passe malgré tout chaque année en nous assurant que l'année prochaine elle pourra.maintenat on constate que chacun à des problèmes et que rien ne semble être fait correctementn je ne parle pas non plus pour l'accecibilité pour aller lire les boitiers, que je serai bien en peine à compendre n'ayant aucune compétence pour cela, en effet si nous avons une grande porte pour acceder au bloc complet; cet espace est barré de tuyaux brulant, nous interdisant tou acces réel, en cas de panne, il ne reste plus qu'une trappe de 60/60 pour acces, il faut donc être jeune et en bonne santé pour intervenir, de plus en cas de panne je crois qu'il sera difficile de sortir par exemple le ballon sans tout démonter, je sais bien quand on souhaite être dans un monde écologique, on doit prendre son temps, mais là, c'est surtout de la bétise et l'ignorance même des lieux qui a du dicter une installation à cette endroit.