jeudi 27 décembre 2007

Comme beaucoup d'entre vous, je viens d'apprendre l'assassinat de Benazir Bhutto avec effroi et indignation. A travers cet acte abominable, c'est évidemment la démocratie qui est visée. Ancien Premier Ministre du Pakistan, Benazir Bhutto représentait une alternative possible en vue des prochaines élections législatives dans ce pays de plus de 165 millions d'habitants. Le meurtre odieux de cette femme engagée nous rapelle que la démocratie est un bien précieux qui exige une vigilance permanente.

7 commentaires:

MarieCD33 a dit…

Je suis effondré depuis 15h30, heure à laquelle j'ai appris la nouvelle.
Un souffle de liberté et de tolérance s'est cassé en ce bas monde.
Puissiez-vous, Monsieur Collomb, nous aider à reconstruire cet idéal de respect de l'autre ?
Nous sommes de plus en plus dans l'ignorance et la dépréciation de tout ce qui a une couleur de peau, une religion, un âge ou un sexe différent de son voisin.

Merci à vous !!!

Anonyme a dit…

merci pour cette réaction à chaud. c'est bien que le maire de lyon s'indigne devant un acte aussi lâche.

Anonyme a dit…

Bonjour M. Collomb

Permettez moi à l'occasion de cette triste nouvelle de vous donner mon sentiment en quelques lignes. Benazir Bhutto n'était peut-être pas parfaite, comme tout un chacun. Mais elle avait en elle des valeurs extrêmement fortes, d'engagement en politique, de courage, d'ouverture aussi. Les circonstances tragiques de sa mort nous rappellent que ses valeurs là sont fondamentales et nourrissent la démocratie. Il est important de le rappeler à l'heure où l'attitude du président de la république française semble bien éloignée de cette réalité. La politique est une chose exigeante qui mérite, quand on est élu, de montrer une certaine forme d'exemplarité. Pour ma part je considère que vous êtes celui, à Lyon, qui incarne le mieux cette exemplarité dont nous avons besoin.

Amitiés républicaines,

R. PERRIN

Anonyme a dit…

Merci pour ce commentaire, qui prouve une saine attention aux monde. Dès hier soir j'avais eu la même réaction à la lecture des dépèches de l'après midi.
Comme R PERRIN, je crois que la vigilance démocratique oblige à des exigences envers ceux à qui l'on confie des responsabilités politiques. Ceux qui professent, ou affichent des amitiés politiques avec les faiseurs de discours communautaristes, de défiance de l'autre, doivent réellement être écarter de toutes responsabilités de gestion de la chose publique à quelque niveau que ce soit
C'est au prix de cette exigence que Bénazir Bhutto , comme d'autre avant elle, je pense à Jaurès, ne seront pas mort pour rien.
Simone

Anonyme a dit…

Est-ce vraiment utile d'utiliser Benazi Bhutto, pour essayer encore de placer des arguments contre le président de la république et/ou des éloges panégyriques à l'endroit de M. Collomb ?

Anonyme a dit…

c'est pluto sage de votre part que de ne pas donner plus de détails sur la mort de cette grande figure pakistanaise. votre challenger s'y est essayé et peut aujourd'hui s'en mordre les doigts !

Anonyme a dit…

Benazir Bhuttho, ne l'oublions pas, était la présidente "à vie" d'un parti politique totalement dynastique. En cela elle n'incarnait pas elle-même la démocratie !