lundi 22 janvier 2007

Une triste disparition

Bonjour à tous,
C'est en écoutant la radio, que j'ai appris la triste nouvelle. L'Abbé Pierre, nous a quitté tôt ce matin. Résistant, Ancien Député, fondateur en 1949 de la communauté Emmaüs, il reste l'un des lyonnais dont nous pouvons être le plus fier.

En autres souvenirs, dont le vibrant appel de l'hiver 1954, je garde en mémoire la venue de l'Abbé Pierre à l'Assemblée Nationale, il y a un an, où, diminué, il avait brillamment défendu la loi SRU, obligeant les communes à construire des logements sociaux sur leurs territoires. J'ai pleinement conscience des problèmes de logement qui se posent dans les grandes villes; c'est la raison pour laquelle j'ai tenu à mener une politique très volontariste au bénéfice du logement social et de la mixité. Malgré les très grands efforts consentis, je mesure aussi les progrès qu'il reste à accomplir. La mémoire de l'abbé Pierre nous le rappellera chaque jour.
En cet instant, mes pensées vont vers ses proches et vers ceux qui continuent, aujourd'hui, à porter ses idées.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est en effet un grand homme qui nous quitte pour prendre selon son expression de "grandes vacances".



Je me souviens aussi de sa venue à l'Assemblée Nationale lors de l'examen du projet de loi ENL l'hiver dernier pour dénoncer l'amendement Ollier visant à vider de sa substance les 20% de la loi SRU, alors que la crise du logement touche une large part de la population et plus durement les plus démunis.



C'est un homme affaibli, usé, mais plus que jamais déterminé à lutter pour les "sans voix" qui s'est invité dans le rang des spectateurs de l'Assemblée tel une conscience au-dessus des parlmentaires.



C'est cette image que je garderai (entre autres) de l'abbé Pierre : un garde-fou, faisant appel à nos qualités les meilleures, ouvrant nos coeurs à une générosité parfois perdue.

Anonyme a dit…

Maintenant que l'abbé Pierre nous a quitté il va falloir nous montrer à la hauteur de ce qu'il attend de nous.



Mais j'ai bien peur que pour ce faire nous ayons besoin d'un homme ou d'une femme qui nous rapelerait, dès que nous nous y égarons, à nos devoirs.

Anonyme a dit…

Quelle fierté de voir que lyon a su faire grandir un tel homme !

Je ne pense pas que ce soit le hasard.

En effet, Lyon a une tradition d'humanisme chrétien, dont le rôle social et solidaire et été plus que déterminant, notamment lors du triste épisode de la Résistance.

L'abbé Pierre appartient à cette famille de chrétiens qui ont su magnifier leur foi au point de ne regarder chez les autres que ce qui constitue leur humanité.

Il n'avait que faire de la confession, de la croyance ou de l'athéisme de ceux qu'il aidait. Pour moi, plus qu'un chrétien, l'abbé Pierre est un modèle d'humanisme.

Anonyme a dit…

Je trouve que les origines lyonnaises de l'abbé Pierre ne sont pas assez connues. Alors ce serait effectivement une bonne idée que de donner son nom à une de nos rues. Pourquoi pas dans le quartier de la Confluence ? Merci à vous et continuez de vous battre pour notre ville monsieur le maire !

Anonyme a dit…

Peut on m'expliquer comment est-t-il possible de garantir d'une part un droit au logement et d'autre part mener une politique de spéculation foncière avec les Plans Borloo "populaire" ou "de Robien"?

Anonyme a dit…

C'est vrai que ce droit au logement opposable annoncé par le gouvernement j'ai du mal à y croire...

L'avenir nous le dira.

Anonyme a dit…

L'abbé Pierre représentait ce qu'il y a de meilleur dans nos convictions humanistes. Sans lui, sans son appel, plus récemment sans sa présence à l'Assemblée nationale contre l'amemdement Ollier, qui pourrait dire comment se serait opérée la prise de conscience des problèmes de logement depuis plusieurs décennies ?

Malheureusement, je crains que cette voix qui s'est tue nous manque. Voix de sagesse, voix médiatique aussi. Il nous appartient à tous de poursuivre son combat, pour que nous n'ayions plus besoin d'un nouvel abbé Pierre, pour que la représentation nationale se saisisse plus fermement de cette question, comme vous l'avez fait à Lyon.