" Encore (merci) ! "
Comme le public présent ce jeudi à la Maison de la Danse, j'ai passé une superbe soirée pour l'ouverture de la 14e Biennale de la Danse de Lyon. Voir Le Sacre du Printemps de Nijinski interprété par les prestigieux Ballets de Monte Carlo, cela fait partie de ces moment inoubliables où l'on aimerait pouvoir retenir le temps. La salle a été également conquise par la création de Jean-Christophe Maillot, chorégraphe parmi les plus talentueux.
"Encore !" Guy Darmet ne s'y est pas trompé. Cette 14e édition (du 9 septembre au 3 octobre) est remplie de promesses ! Le Ballet Preljocaj - Théâtre du Bolchoï, Trisha Brown Dance Compagny, Nasser Martin-Gousset, Tanztheater Wuppertal - Pina Bausch, la Compagnie Käfig (chère au coeur des Lyonnais !), les Brésiliens de Dança de Rua, Bill T-Jones : n'en jetez plus ! Cette diversité de talents, cette envie d'offrir au public là la fois les plus grands noms et les jeunes pousses de la création contemporaine, c'est ce qui fait de cette biennale un événement de la pluralité qui rayonne par son caractère unique.
Évidemment, cette 14e édition revêt une dimension particulière. C'est la dernière sous la direction artistique de son créateur. Guy Darmet va quitter cette biennale qu'il a créée en 1984 en partant d'un pari un peu fou : faire partager cet art si fragile qu'est la danse au public le plus large possible. Pari un peu fou mais pari réussi ! Car grâce à sa générosité et à son talent cette Biennale de la Danse est devenue en quelques années le plus grand festival de danse au monde. C'est Dominique Hervieu, actuelle directrice du pôle chorégraphique du Théâtre national de Chaillot qui va lui succéder. Je luis fais pleinement confiance pour continuer à faire vivre cet esprit d'ouverture, de croisement des cultures et d'amour pour la danse.
Au fond, Guy Darmet ne s'est pas contenté de faire un festival. Il a fait de Lyon un lieu de fertilisation, de diffusion, de rayonnement pour les artistes et les créateurs les plus doués de ces dernières générations. La Biennale n'a pas seulement offert au public les plus grands chorégraphes internationaux, elle a révélé des talents qui grâce à Lyon ont ensuite pu se produire partout ailleurs, sur les plus scènes les plus prestigieuses. Guy n'a peut-être pas accompli son rêve d'enfance, celui de devenir danseur. Il a fait beaucoup mieux : il a fait partager sa passion au plus grand nombre ! Ce don de soi aux autres a pour moi une valeur inestimable. Nous aurons demain l'occasion de lui exprimer notre reconnaissance de la plus belle des manières...
" Laboratoire d'une solidarité et d'une fraternité nouvelles... "
Demain Lyon verra "La vie en rose", pour reprendre le titre du Défilé 2010 de la biennale qui aura lieu à partir de 14h30, des Terreaux à Bellecour en déambulant par la rue de la République. Imaginé par les chorégraphes Annick Charlot, Abou Lagraa, Denis Plassard et Mourad Merzouki, le plus grand défilé d'Europe va mobiliser 4500 participants issus des quartiers, danseurs, amateurs, qui le préparent et l'attendent depuis un an. Aux alentours de 18h30, tous se rassembleront avec le plus public pour une immense chorégraphie collective place Bellecour. Cette danse collective sera notre manière de remercier Guy Darmet pour le beau message d'espoir qu'il nous a transmis, pour l'ouverture, le dynamisme et la créativité qu'il a apportés à Lyon.
Ce sera aussi le signal que Lyon veut diffuser au monde, que les villes sont le laboratoire d'une solidarité et d'une fraternité nouvelles. Qui mieux que les villes en effet peut aujourd'hui promouvoir comme nous le faisons le désir de vivre ensemble, de s'enrichir les uns les autres de nos différences de cultures ? Ce message est pour moi essentiel en un temps comme le nôtre, où la crise et le chômage font se lever un peu partout en Europe et ailleurs, des discours d'intolérance qui en appellent au repli sur soi et au rejet de l'autre. Venez nombreux demain, place Bellecour.
Vive Lyon, vive la danse et que vive, pour longtemps - Encore ! - la Biennale de la Danse !
Photo DR S.Rambaud/Biennale de la Danse
"Encore !" Guy Darmet ne s'y est pas trompé. Cette 14e édition (du 9 septembre au 3 octobre) est remplie de promesses ! Le Ballet Preljocaj - Théâtre du Bolchoï, Trisha Brown Dance Compagny, Nasser Martin-Gousset, Tanztheater Wuppertal - Pina Bausch, la Compagnie Käfig (chère au coeur des Lyonnais !), les Brésiliens de Dança de Rua, Bill T-Jones : n'en jetez plus ! Cette diversité de talents, cette envie d'offrir au public là la fois les plus grands noms et les jeunes pousses de la création contemporaine, c'est ce qui fait de cette biennale un événement de la pluralité qui rayonne par son caractère unique.
Évidemment, cette 14e édition revêt une dimension particulière. C'est la dernière sous la direction artistique de son créateur. Guy Darmet va quitter cette biennale qu'il a créée en 1984 en partant d'un pari un peu fou : faire partager cet art si fragile qu'est la danse au public le plus large possible. Pari un peu fou mais pari réussi ! Car grâce à sa générosité et à son talent cette Biennale de la Danse est devenue en quelques années le plus grand festival de danse au monde. C'est Dominique Hervieu, actuelle directrice du pôle chorégraphique du Théâtre national de Chaillot qui va lui succéder. Je luis fais pleinement confiance pour continuer à faire vivre cet esprit d'ouverture, de croisement des cultures et d'amour pour la danse.
Au fond, Guy Darmet ne s'est pas contenté de faire un festival. Il a fait de Lyon un lieu de fertilisation, de diffusion, de rayonnement pour les artistes et les créateurs les plus doués de ces dernières générations. La Biennale n'a pas seulement offert au public les plus grands chorégraphes internationaux, elle a révélé des talents qui grâce à Lyon ont ensuite pu se produire partout ailleurs, sur les plus scènes les plus prestigieuses. Guy n'a peut-être pas accompli son rêve d'enfance, celui de devenir danseur. Il a fait beaucoup mieux : il a fait partager sa passion au plus grand nombre ! Ce don de soi aux autres a pour moi une valeur inestimable. Nous aurons demain l'occasion de lui exprimer notre reconnaissance de la plus belle des manières...
" Laboratoire d'une solidarité et d'une fraternité nouvelles... "
Demain Lyon verra "La vie en rose", pour reprendre le titre du Défilé 2010 de la biennale qui aura lieu à partir de 14h30, des Terreaux à Bellecour en déambulant par la rue de la République. Imaginé par les chorégraphes Annick Charlot, Abou Lagraa, Denis Plassard et Mourad Merzouki, le plus grand défilé d'Europe va mobiliser 4500 participants issus des quartiers, danseurs, amateurs, qui le préparent et l'attendent depuis un an. Aux alentours de 18h30, tous se rassembleront avec le plus public pour une immense chorégraphie collective place Bellecour. Cette danse collective sera notre manière de remercier Guy Darmet pour le beau message d'espoir qu'il nous a transmis, pour l'ouverture, le dynamisme et la créativité qu'il a apportés à Lyon.
Ce sera aussi le signal que Lyon veut diffuser au monde, que les villes sont le laboratoire d'une solidarité et d'une fraternité nouvelles. Qui mieux que les villes en effet peut aujourd'hui promouvoir comme nous le faisons le désir de vivre ensemble, de s'enrichir les uns les autres de nos différences de cultures ? Ce message est pour moi essentiel en un temps comme le nôtre, où la crise et le chômage font se lever un peu partout en Europe et ailleurs, des discours d'intolérance qui en appellent au repli sur soi et au rejet de l'autre. Venez nombreux demain, place Bellecour.
Vive Lyon, vive la danse et que vive, pour longtemps - Encore ! - la Biennale de la Danse !
Photo DR S.Rambaud/Biennale de la Danse
2 commentaires:
Demain LA VILLE connaitra d'autres metamorphoses et mutations. Pourvu qu'on se sente bien dans cette EQUATION.
M Collomb
Merci de cet hommage à Guy Darmet qui mérite en effet toute notre reconnaissance. J'ai été très émue hier en le voyant saluer la foule amassée rue de la République. Un grand moment d'émotion ! Espérons que la relève soit à la hauteur de ce grand monsieur et de l'événement magnifique qu'il nous a apporté.
Sylvie
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