vendredi 4 février 2011

Logement

" Dix ans d'action... " 
Constructions à la Duchère DR
La fondation Abbé Pierre qui vient de remettre son 16e rapport vient nous rappeler la réalité du "mal logement" dans notre pays qui touche de plus en plus de nos concitoyens. S’il y a une certaine forme de fierté à se souvenir que l’Abbé Pierre est originaire de notre Cité, je tiens à rappeler que nous tâchons d'être dignes de son combat avec une politique volontariste en matière de logement. C'était hier la Conférence d’Agglomération de l’Habitat rassemblant tous les acteurs du logement dans notre agglomération. Justement, l'occasion de revenir sur une décennie de politique d’habitat du Grand Lyon et de faire le bilan du Programme Local de l’Habitat ainsi que de la délégation des Aides à la Pierre dont nous avons récupéré la compétence en 2007. Sans fausse modestie, je crois pouvoir dire que les résultats de ces dix années de travail sont tout à fait encourageants : au total, ce sont près de 28 500 logements sociaux que le Grand Lyon a financé au cours de cette période. Plus globalement, la production de logements a doublé pour atteindre 10 000 logements l'an dernier. Ceci marque le résultat d’une politique volontariste pour une offre de logements renforcée et renouvelée en vue de répondre localement à la crise du logement que traverse notre pays. 



" Un consensus autour du Programme Local de l’Habitat... "

De nombreux outils ont été mis en place afin que chaque habitant du Grand Lyon, quels que soient ses revenus et l'endroit où il habite, puisse disposer d'un logement adapté à ses besoins et à sa capacité financière. Le Grand Lyon travaille avec l'ensemble des partenaires concernés : État, communes, organismes HLM, associations, organismes constructeurs et bailleurs. C’est ainsi que le Grand Lyon a mis en place en 2010 des Secteurs de Mixité Sociale dans 24 communes : les promoteurs privés et les organismes HLM ont désormais un cadre de négociation réglementairement établi pour produire du logement social en mixité avec la production privée neuve. Il s’est impliqué fortement dans le domaine de l’accession sociale à la propriété avec notamment l’attribution de 1000 "Pass Foncier". 

Enfin nous avons conduit, en partenariat avec l’État, des programmes spécifiques dans la réduction de l’habitat indigne, ou dans la remise en état des copropriétés dégradées. Nous nous sommes enfin appliqués à mieux répondre aux attentes des habitants en réalisant un fichier unique de la demande de logement social, en réalisant un suivi précis de la mise en œuvre du DALO, ou par un engagement auprès de la maison de la veille sociale. Cette politique engage tous les territoires du Grand Lyon et le consensus politique qui s’est fait jour autour du Programme Local de l’Habitat a permis d’aboutir aux résultats présentés ce jour. L’implication du Grand Lyon en la matière lui permet ainsi de s’inscrire dans les objectifs de l’article 55 de la loi SRU (20% de logements sociaux dans les communes de plus de 5000 habitants).

Evidemment, beaucoup reste à faire. Aussi convient-il de conserver ce rythme. Le Grand Lyon sera très vigilant à ne pas avoir un effet de cassure de la dynamique engagée. Cela ne sera possible que par le maintien de l’effort budgétaire des communes concernées et de l’État. Pour notre part, nous sommes prêts à assumer la poursuite des efforts consentis, jusqu’ici à parité avec l’État s’agissant de la délégation des aides à la pierre. Juste un chiffre : pour le Grand Lyon cet effort s’est élevé à 86 millions d’euros en 2010.

4 commentaires:

Jean-Louis a dit…

Pourquoi vous ne parlez pas plus souvent de tout ça Monsieur le MAire?

Anonyme a dit…

Bravo Lyon. Je préfère la gauche qui fait que la gauche qui parle!
Tony.

Anonyme a dit…

Nos collectivités sont prêtes à y prendre toute leur part, mais pour répondre à la grave crise du logement, le pays a besoin d’un engagement sans précédent de l’État et par conséquent, le gouvernement doit y mettre les moyens, financiers et législatifs. André

Anonyme a dit…

avez vous une idee des sacrifices que les commerces et les entreprises ont subis suites aux expropriations. car sans expropriations ils n'y a pas de constructions neuves.
herve.lassausse@laposte.net