Depuis quelques années, quand approche le week-end de l’ascension, Lyon devient l’épicentre européen des musiques actuelles. C’est ce soir, à la piscine du Rhône, au bord de ces berges si aimées des Lyonnais, que démarre la 8e édition des Nuits Sonores ! 4 jours, 4 nuits, où affluent de partout artistes et public, à Lyon, pour un festival devenu une référence en Europe dans l’univers des musiques électroniques et indépendantes.
La "Une" du Monde la semaine dernière (cliquer ici), deux pages dans Libération ce mercredi alors même que s’ouvre ce soir le Festival de Cannes : oui, les Nuits Sonores sont une superbe réussite ! Malgré une météo incertaine, les cendres du volcan islandais et d’autres épreuves, ce festival unique est bien au rendez-vous. Toujours défricheurs, ses organisateurs lancent cette année une première : "Mini Sonore", programme destiné aux enfants de 4 à 10 ans (cliquer ici). C’est avec ce genre de nouveautés que ce festival a su s’imposer, qu’il est autant plébiscité. Preuve supplémentaire que décidément, rien n’arrête le mouvement de notre ville ! A ce titre, ce qui s’est passé la semaine dernière à Lyon est assez révélateur. C’était, par exemple, à la Part-Dieu, l’ouverture du Cours Oxygène (vidéo). Après trois ans de travaux d’extension, cet ensemble devient le plus grand centre commercial urbain d’Europe par le nombre de ses magasins. Le 2 juin, nous inaugurerons la Tour Oxygène, autre emblème de ce Lyon audacieux qui croit en l’avenir et qui se donne les moyens de sa réussite.
Autre exemple : l’inauguration, le 4 mai, de la nouvelle unité de production de Toray à Saint-Maurice-de-Beynost. Ce groupe japonais y a investi 70 millions d’euros, avec à la clé 460 emplois. Cette implantation revêtait pour moi un sens très fort, puisque dès 2006 j’ai mis toute mon énergie pour éviter que ce site soit délocalisé en Europe de l’Est et montrer à ses dirigeants les multiples atouts industriels de notre métropole. Autre grand nom de la chimie, bien connu des Lyonnais : Rhodia qui la même semaine ouvrait son centre mondial de recherche et développement sur les plastiques à Saint-Fons.
Toray, Rhodia : deux belles réussites pour une chimie lyonnaise en pleine évolution, que nous sommes en train de faire muter vers les cleantechs afin de mieux répondre aux défis de demain. La semaine dernière – eh oui, mon agenda est toujours bien rempli ! –, j’ai également ouvert la 1ère conférence "énergie-climat" du GRANDLYON. Notre objectif : réduire les émissions de gaz à effet de serre et la consommation énergétique dans notre agglomération. Je suis pour ces démarches partenariales mettant autour d’une même table tous les acteurs, économiques, industriels, associatifs et institutionnels, pour chercher ensemble des réponses concrètes à ces enjeux majeurs.
Autre exemple : l’inauguration, le 4 mai, de la nouvelle unité de production de Toray à Saint-Maurice-de-Beynost. Ce groupe japonais y a investi 70 millions d’euros, avec à la clé 460 emplois. Cette implantation revêtait pour moi un sens très fort, puisque dès 2006 j’ai mis toute mon énergie pour éviter que ce site soit délocalisé en Europe de l’Est et montrer à ses dirigeants les multiples atouts industriels de notre métropole. Autre grand nom de la chimie, bien connu des Lyonnais : Rhodia qui la même semaine ouvrait son centre mondial de recherche et développement sur les plastiques à Saint-Fons.
Toray, Rhodia : deux belles réussites pour une chimie lyonnaise en pleine évolution, que nous sommes en train de faire muter vers les cleantechs afin de mieux répondre aux défis de demain. La semaine dernière – eh oui, mon agenda est toujours bien rempli ! –, j’ai également ouvert la 1ère conférence "énergie-climat" du GRANDLYON. Notre objectif : réduire les émissions de gaz à effet de serre et la consommation énergétique dans notre agglomération. Je suis pour ces démarches partenariales mettant autour d’une même table tous les acteurs, économiques, industriels, associatifs et institutionnels, pour chercher ensemble des réponses concrètes à ces enjeux majeurs.
Cette méthode a déjà permis de créer une gouvernance unique au départ de nombreux succès pour notre métropole, notamment en matière économique. D’ailleurs, une note très positive est tombée lundi à Bruxelles : selon l’ECER, Lyon arrive en 9e position des villes européennes les plus attractives ! Nous sommes ainsi la seule ville française dans ce Top 10.
En cette période où la crise marque tous les esprits, ce sont des signaux encourageants. Encore une fois, les métropoles se révèlent un moteur puissant pour l’Europe. Certes, elles aussi connaissent des difficultés. Comment pourrait-il en être autrement ? Mais en étant un terreau fertile pour les créateurs, en attirant des investissements de l’étranger, elles sont porteuses d’un grand message d’espoir.
En cette période où la crise marque tous les esprits, ce sont des signaux encourageants. Encore une fois, les métropoles se révèlent un moteur puissant pour l’Europe. Certes, elles aussi connaissent des difficultés. Comment pourrait-il en être autrement ? Mais en étant un terreau fertile pour les créateurs, en attirant des investissements de l’étranger, elles sont porteuses d’un grand message d’espoir.
Je veux terminer ce billet en évoquant les cérémonies du 8 mai, plus particulièrement, ce passage de mon discours où je citais la devise de l’Europe : "In varietate concordia". Unis dans la diversité ! Belle formule à la veille de ce week-end pas comme les autres, où des jeunes de toute l’Europe vont se retrouver à Lyon. Vive l’Europe ! Vive Lyon ! Et que vivent, pour longtemps, les Nuits Sonores !
Crédit photo : ®Brice Robert
Crédit photo : ®Brice Robert
8 commentaires:
voilà un bon post poyr tous ceux qui croit encore que lyon est une ville froide!
Agoria sur le blog de Collomb : c'est de la balle !!!
Comme c'est racoleur et facile à 30 euros la place de parler de mixité sociale !
J'ai vu Manuel Valls à l'ouverture des nuits sonores à la piscine du Rhône. C'était marrant de le voir avec ses conseillers et votre adjoint David Kimelfeld. Si ces types pouvaie"nt avoir l'air un peu moins coincés ! C'était un peu décalé ces costards sombres aux milieu de ce public plutôt underground des nuits sonores! Sinon chapeau pour ce que vous faites pour faire bouyger la ville.
Etienne
Les nuits sonores, ça c'est "care" !!!
bravo à la municipalité lyonnaise pour ce festival des nuits sonores. je ne connais pas bcp de villes en france qui consacre autant de moyens pour les musiques actuelles. c'est vraiment bien. continuez!
C'est bien de rappeler le besoin d'unité européenne en cette période de crise. Joli blog. Bravo. Didier
Je ne connaissais pas du tout la musique électronique (j'ai 40 ans), mais je suis allé aux Nuits sonores par curiosité. Eh bien, comme disent les jeunes, "j'ai trop kiffé". Bravo M. Collomb pour ces grands événements qui font vibrer les lyonnais (le festival Louis Lumière, La biennale de danse).
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