mercredi 14 avril 2010

Parti Socialiste


" Cumul des mandats, début d'un renouveau ? "

Le Parti Socialiste s'apprête à mettre fin au cumul des mandats dès juillet prochain. Cela constituerait même le signe le plus emblématique d'une vraie rénovation du PS.

A bas les cumulards ! Ils sont condamnés à l'avance ! Déjà disqualifiés par le sobriquet dont on les a affublés... 
Évidemment minoritaires par rapport à tous ceux qui croient pouvoir se partager leurs mandats (comme on croyait hier pouvoir se partager le temps de travail) ! Évidemment minoritaires par rapport à tous ces militants qui pensent qu'un mandat unique - et pourquoi pas limité dans le temps,- serait l'accomplissement de l'idéal démocratique. 

C'est le vieux mythe des Consuls de la République romaine revenant à leur charrue une fois la bataille gagnée ! C'est la règle que se donnent toutes celles et tous ceux qui, à l'extrême droite, à l'extrême gauche ou ailleurs, se présentent comme en rupture par rapport à l'establishment. C'était, par exemple, la règle des Verts quand ils avaient instauré un turn over pour les élections européennes. Mais c'est une règle qu'ils pratiquent de moins en moins, au fur et à mesure qu'ils s'enracinent dans la vie politique nationale.

Pourquoi ? Par simple notabilisation ? Peut-être ! Mais aussi parce qu'ils constatent que, pour construire un mouvement politique durable il faut des élus enracinés et que, d'élection en élection, ils sont en train de tisser un réseau actif à travers le pays.

C'est le moment où le Parti Socialiste annonce qu'il va, lui, se priver, deux ans avant l'élection présidentielle, et de manière unilatérale du réseau de ses élus. Si la direction du PS avait jugé qu'on pouvait le faire sans aucun dommage collatéral, elle l'aurait fait avant les régionales. En fait, pour gagner, elle a accepté que montent en première ligne les élus les plus chevronnés, tirant sans doute les leçons de ce qu'avaient donné, lors des élections européennes, des parachutages hasardeux.

C'est qu'en politique, il n'est pas de mandat héréditaire et que l'on ne peut guère substituer arbitrairement les candidats ou les candidates les uns aux autres sans connaître de graves difficultés.

S'il faut d'ailleurs parler de cumul, il faut parler de tous les cumuls ! Cumul dans l'appareil du parti qui permet de participer à la répartition des postes... Et là, on pourrait aussi s'apercevoir que les mêmes qui ont été présents dans les gouvernements Mitterrand, puis Jospin, sont à nouveau en piste pour être candidats au même poste !

On est loin dans le Parti Socialiste d'une vie politique à l'américaine où l'on voit arriver comme président de la république un Bill Clinton gouverneur de l'Arkansas ou un Obama, obscur sénateur de l'Illinois ! Non. Au PS et plus généralement en France, c'est de l'appareil des partis que surgit forcément le candidat à la présidentielle et aux principaux postes de ministres.

Il restait aux autres la possibilité de jouer les contre-pouvoirs en occupant des positions politiques fortes de parlementaire et de maire. Ce sera désormais terminé. Fini les Barons ! Ils devront s'incliner devant la noblesse de cour  ou les petits marquis. 


45 commentaires:

Conciliateur a dit…

article intéressant. ne lâchez rien !

Slimane a dit…

le ton monte on dirait...

Campeo a dit…

Laisser une peu de place aux nouveaux, rien de mieux pour le réveil de la démocratie. L'abstention en témoigne Monsieur le Maire. Cumuler plusieurs mandats n'est pas une solution. Réduire à une seules représentation non plus. Un mandat local + un mandat national devrait être largement suffisant. Non ?

Adeline a dit…

@campeo, pour le réveil de la démocratie, évitons de laisser toujours la droite remporter les élections présidentielles ! :°)

Unknown a dit…

Le cumul de mandat constitue également une atteinte au principe de séparation des pouvoirs: en effet, il est curieux que des législateurs aient également des fonctions exécutives, même si ces dernières ne sont que locales.

E. Perez a dit…

Mr Collomb,

Je partage entièrement votre analyse. Le PS envisage de supprimer unilatéralement le cumul des mandats. Ce qui va l'affaiblir considérablement aux prochaines élections. Il faudrait que cette règle s'inscrive dans la loi, pour que toutes les formations politiques soient logées à la même enseigne. Vous dites clairement les choses. Une fois de plus !

Fred a dit…

"le mandat unique est la mère de toutes les réformes"

Dominique Strauss-Kahn

Anonyme a dit…

On a bien vu lors du dernier renouvellement de 2008 : lorsque nos candidats étaient aussi président du conseil général, ils ratissaient très large et obtenaient les voix d'élus ruraux généralement acquis à la droite ! Alors que nous avons la chance historique de basculer le sénat en 2011, voilà ce que nous sort Martine de son chapeau. On croit rêver !

Josselin a dit…

J'approuve tout à fais votre propos, le cumul entre responsabilité au sein du Parti et mandat d'élus de la Republique est un point noir de notre vie politique qui conduit à un étouffement au niveau national de toute initiative qui n'émanerait pas du sacro-saint Appareil.... comment ainsi proposer un renouvellement de la Vie politique, de ces pratiques et de ces jeux de pouvoirs.

Gilles a dit…

L'ancrage local des élus est indispensable...
Le "cumul des mandats" est une non-débat

Monsieur Collomb adopte une position courageuse sur ce sujet.
Il serait facile de garder le silence et de débattre de ce sujet en coulisses.

Merci à lui de poser les vraies questions et d'exposer les tenants et les aboutissants d'une telle réforme.

Le lien qu'il a pu construire avec les lyonnais depuis 25 ans démontre par A+B l'utilité de l'ancrage d'un élu dans sa commune et son territoire.

Courage à vous!

Anonyme a dit…

elle est hallucinante la martine. il faut aps laisser faire sinon elle va nous mettre dans le mur !!!

Seb a dit…

300% d'accord avec vous. Bravo.

Anonyme a dit…

Pourquoi encore une fois règlementer le "non cumul absolu" des mandats. Pour certains un seul mandat serait déjà trop; quand d'autres ont les capacités pour plusieurs tâches au service de leurs électeurs...Laissons aux électeurs le choix de leurs représentants, poly ou mono mandats, après tout c'est à eux qu'ils rendent des comptes et la sanction tombera à l'élection suivante.

Thomas a dit…

Ben, tiens donc ! L'argument est connu, mais usé jusqu'à la corde. En quoi un seul mandat bien accompli donne-t-il moins d'expérience que plusieurs mandats bâclés ? La seule motivation réelle, mais pudiquement cachée est celle du cumul des indemnités et des avantages matériels attachés à chaque fonction, qui permettent à un certain nombre de satrapes locaux d'avoir une vie de proconsul romain. Collomb se trompe. les Français ont une cervelle assez grosse pour être capables de vouloir à la fois en savoir plus sur les programmes proposés par les partis politiques et savoir aussi quels types de responsables ils veulent pour assumer les responsabilités.

Alain a dit…

@Thomas, les émoluments d'un grand élu de région cumulé avec ceux d'un parlementaire ne donnent pas des sommes monstrueuses ! On est loin des patrons du CAC40, rassurez-vous! Pourtant ces élus ont souvent des responsabilités tout aussi importantes. Collomb en fait partie qui gèle sa ville, la communauté urbaine, mais aussi les hospices civils de Lyon. A la fin de mois, il a un salaire honnête (vers les 10000 euros je crois). Moi ça ne me choque pas. Je gagne la moitié sans avoir un centième de ces responsabilités !

Alain

Anonyme a dit…

Ok sur l'analyse et le fait de poser le problème interne au PS où les mêmes jouent depuis longtemps aux jeu de chaises musicales.
Une des questions soulevée par le cumul des mandats c'est bien la formation des candidats potentiels, leur capacité de travailler individuellement et collectivement les dossiers qui sont de la responsabilité des élus.
La force d'un Maire enraciné localement , c'est aussi sa capacité à abordé un dossier et à savoir l'inscrire dans un cap stratégique compréhensible. La conquête de la Ville de Lyon par la gauche s'est faite aussi à ce prix, c'est du temps et de l'énergie incarné par un leader ...à lui de savoir préparer correctement sa relève, sans déclencher des guerres de compétition.
C'est sûr que lorsque la gauche était minoritaire partout les questions ne se posaient pas dans les m^mes termes,mais je préfère la gauche en responsabilité dans la gestion publique!...même si il y a des bons cumulards .
Simone

Celestine Vollon a dit…

je salue votre courage qui consiste à démonter les rouages que Mme Aubry a enclenché dans la seule perspective d'assurer sa propre candidature pour 2012. Face à Sarkozy le bouquet de l'opposition doit être non seulement pluriel mais aussi incarner un vrai projet de société. Car il y a eu de la casse et ce n'est pas en se cachant derrière son petit doigt que le PS va réussir à changer les choses. Je suis totalement en phase avec votre analyse Encore une fois.

Celestine Vollon a dit…

"la fin du cumul des mandats est un premier pas considérable à la fois dans le renouvellement qui est nécessaire, l'apparition d'une diversité qui n'existe pas dans la classe politique qui est beaucoup trop homogène et surtout l'émergence de positions qui ne sont pas toutes formatées" : si quelqu'un a compris quelque chose aux arguments de Montebourg pour faire passer la pilule qu'il lève le petit doigt !

Victor Salta a dit…

Je ne comprends pas la stratégie de Martine Aubry. Après le désastre des européennes elle semble prête à envoyer le PS au casse pipe pour 2011 et 2012 en imposant (comme les 35h!) une règle unilatérale. Le non cumul, a priori, comment être contre ? Mais si c'est uniquement pour le PS, les autres formations politiques peuvent se frotter les mains et être assurées des succès à venir ! Que pèseront des candidats complètement novices face à des élus expérimentés et reconnus par les électeurs ? Pour des sénatoriales par exemple ?

Arnaud Benhamou a dit…

Trois remarques.

- Bien sûr, non cumul, les lendemains qui chantent... On est tous pour. Sauf que : avant de cumuler faut déjà faire tomber une ville, une région, une circo. Et ça, ça ne se fait pas avec des perdreaux de l'année.

- Quand on cumule, quoi qu'on en dise, honnêtement, regardez qui cumule : des responsables qui ont consacré une vie à s'engager. Et ça, c'est sans appel.

- Mais attention ! Réforme territoriale, dissensions à gauche, manque de projets : continuons à nous tirer des balles dans le pied et bientôt le cumul ne sera plus un problème pour personne à gauche !

Cela, tout le monde le sait. Et c'est peut-être la grande hypocrisie de ce débat lancé par Paris.

Arnaud Benhamou
Adjoint au maire du 3e

pfffffff.... a dit…

A bas les cumulards!

Anonyme a dit…

Il n'y a qu'a faire l'essai !!! et nous verrons bien si le non cumul des mandats est un mal pour la politique ... Mais je pense moi, que c'est nécessaire pour assainir ce monde bien opaque à mon goût.

VuDeLyon a dit…

Et pendant ce temps là, à droite, on s'éclate...

Unknown a dit…

Dis moi un truc, Gérard.
Le cumul des mandats, les militants socialistes ont voté pour y mettre fin, en octobre 2010.
Je te rappelle les résultats nationaux, au cas où :
Non cumul des mandats de parlementaire et de maire : 71%
Limitation à 3 mandats successifs : 75%.
Si tu n'es pas d'accord avec les militants, change de parti.

Lu dans Lyon Cap' a dit…

Reconnaissons à Gérard Collomb un certain courage à défendre une position à contre-temps. Car son combat a des airs de réaction face à la fin des privilèges, pas vraiment populaires au sein des militants. En octobre 2009, un référendum interne au PS avait conduit à proscrire le cumul entre une fonction de parlementaire et celle de président ou même d'un exécutif local.

Slimane a dit…

@François : d'accord avec toi. Mais les militants ont ils vraiment désigné Martine Aubry pour diriger le parti ? Ne crois tu pas qu'il y a embrouille dans la façon dont s'enchaînent les événements au PS et que tout est fait pour préparer la candidature unique de Martine en 2012 ? Collomb a raison de s'insurger contre une évidence que tout le monde feint de nier. Moi je suis totalement d'accord avec lui. Le projet d'abord, du fond, des idées ! La 6e république de Montebourg ou le non cumul des mandats, ça n'est pas ça qui va changer la vie des Français.

Siverts a dit…

@ M. Collomb : le cumul serait donc néfaste au parti, mais pas à l'Etat tout entier ?

@ M. Benhamou :
ce n'est pas l'engagement des cumulards, qui est critiquable, mais bien plutôt leur capacité à honorer plusieurs fonctions de front, sauf à penser que ces fonctions sont si faciles à occuper qu'on ne peut y consacrer que la moitié, le tiers, voire etc., de son temps.
D'autre part cumuler les fonctions signifie bien cumuler les pouvoirs, et cela amène leur détenteur à les confondre, plus(cf. les campagnes de députés briguant une mairie, par exemple) ou moins sciemment.

Ce serait tout de même dommage que des pratiques sainement démocratique fassent disparaître le PS après les moments beaucoup moins sains passés après le 21 avril et après 2007.

GG69 a dit…

une façon de garantir que les cumuls ne se font QUE pour le bien de la société et non pour le cumul des portefeuilles: qu'ils soient autorisés à conditions de n'avoir une rémunération que sur un des mandats. Cela écrèmerait les envies je pense...

Anonyme a dit…

Ce sont les militants qui ont votés en octobre contre le cumul des mandats et non M Aubry qui l'impose. il faut savoir ...respecter le vote des militants.
C'est ce que M Collomb semble avoir oublié.

Anonyme a dit…

Faudra m'expliquer comment on peut être maire et parlementaire en même temps ...

Par ailleurs, si on annule le cumul des retraites(non réformés) , des salaires et des avantages, je suis sur qu'il y aura moins de cumul de mandat ... et on fera le tri plus facilement entre les politiques qui gèrent leur plan de carrière et ceux qui gère la France.

Slimane a dit…

@siverts :

un exemple : la réforme des collectivités territoriales. Si vous n'avez pas un Gérard Collomb maire et président du Grand Lyon pour défendre l'intérêt des métropoles au Sénat, vous êtes sûrs de laisser passer la réforme en l'état sans que personne ne défende l'échelon local. Idem pour la suppression de la TP. Or on a vu que le rôle de sénateurs ancrés sur le local était essentiel. On pourrait multiplier les exemples.

Siverts a dit…

@ Slimane
si j'ai bien compris, selon vous, le cumul permettrait de palier les faiblesses ou les défauts des institutions.
Dans vos exemples, il peut s'agir d'un Sénat qui, oubliant les métropoles, ne représente pas tous les territoires ; voire d'un même Sénat pas du tout " ancré sur le local ", c'est-à-dire qu'il faillirait complétement à remplir l'un de ses rôles - toujours la représentation des collectivités territoriales.
Cette approche, pour moi, est biaisée. Si le Sénat fonctionne mal, c'est précisément ce qui doit inciter à ne pas y envoyer des demi-sénateurs !

Anonyme a dit…

Bien parlé gérard. on ne peut être que d'accord.

Hakim E. a dit…

Evaluons les conséquences d'une telle réforme !

Oui au renouvellement du paysage politique français, oui à une réflexion sur ce thème qui est à mon sens indispensable.

Mais je donne raison à Monsieur Collomb sur l'éventuel dommage collatéral que pourrait causer cette "réforme" : si elle doit se faire au prix d'une victoire de l'UMP lors des élections cantonales, je pense que bon nombre de militants la considéreraient de manière bien différente.

On peut être contre le cumul et contre cette réforme, ne serait-ce que parcequ'elle met en danger bon nombre de circonscriptions qu'il serait préjudiciable de laisser à l'UMP et à une droite qui n'a jamais été autant cynique et méprisante pour les classes populaires que le PS se doit de défendre et de protéger.

léa a dit…

S'appuyer sur le vote des militants OK, c'est primordial.

Mais la situation a bien changé depuis ce vote.

Et on ne pouvait prévoir que le PS serait en position de mettre en échec l'UMP lors des prochaines sénatoriales et cantonales.

Et si nous demandions aujourd'hui aux militants socialistes si cette réforme se faisait au prix d'un sénat encore aux mains de l'UMP et donc donnant carte blanche au gouvernement et à ses politiques injustes, je ne crois pas qu'ils tiendraient le même discours.

En tout cas, j'ai voté contre le cumul, mais aujourd'hui, les propos de Gérard Collomb me font réfléchir et m'interroger sur les dangers de cette réforme pour notre parti, en tout cas dans l'imméidat.

Oui au non cumul, mais non au sénat à l'UMP.

jerM a dit…

enfin un élu qui sort du politiquement correct et du 100% politicien.

Oui à une victoire da la gauche pour aux élections cantonales.

Oui pour un sénat à Gauche.

Tout à fait d'accord avec vous.
Courage!

JM a dit…

sur le cumul tout a fait d'accord avec vous ,
pas question de se d... Afficher davantageésarmer face a la droite au moment ou nous pouvons gagner le sénat ce qui n'est jamais arrivé et placerez la gauche en position de force pour les presidentielles et apres celleci .
meme si un certain renouvellement est souhatable ,ce ne sont que les élus et militants vraiment implantés sur les territoires qui pouront capter les voix des grand élus il faut etre réalistes et ne pas ecouter certains petits marquis qui voila 2/3 ans etaient pret a quitter le parti et qui maintenant veulent tout controler par cooptations !

Unknown a dit…

Bonjour,

Je suis surpris par votre billet. Moins son ton, qui vise à pourfendre les mesures annoncées depuis (bien 20 ans en fait!) par le PS mais jamais appliquées!Mais par les arguments avancés. Il ne s'agit pas ici de tactique politique voire politicienne mais de donner un peu de souffle à une démocratie socialiste exsangue, mal en phase avec les attentes sociétales, et les ambitions de renouveau qu'elle avance ouvertement. Si quelques résistances existent, elles relèvent plus de comportements conservateurs propres à quelques baronnies locales, certes intéressantes, mais loin de suffire par leur existence! Il est temps d'assumer et de faire face même au prix de perdre quelques postes....bien moins intéressant que de parier sur l'avenir, condition sine qua none pour le PS ne se meurt pas avant de se déliter. A vous de voir. Pour bon nombre de citoyens, d'électeurs de militants, c'est déjà fait.

Hakim a dit…

C'est un combat courageux que vous menez! Continuez en ce sens, je suis contre le cumul, mais encore plus opposé à ce que l'UMP soit à nouveau surreprésentée au Sénat. L'ouverture du parti socialiste à la société française et sa mutation ne passe pas nécessairement pas cette réforme.

Anonyme a dit…

Le probléme est de ne pas se tirer une balle dans le pied en imposant à nos candidats, des contraintes dans la compétition électorale que nos adversaires n'auront pas !
voir
http://dominiquegambier.typepad.fr/journal/2010/04/cumul-des-mandats-ne-pas-se-tirer-une-balle-dans-le-pied.html

Pierre LELOUP a dit…

Que de commentaires élogieux !
C'est filtré ici ou quoi??
Nous ne devons pas rencontrer les mêmes lyonnais et les mêmes militants socialistes que l'ambition nationale de Monsieur le Sénateur-Maire-Président du Grand Lyon gonflent...
Dites-nous Mr COLLOMB, lorsque vous serez président du PS réformé ou président de la République, abandonnerez-vous vos mandats locaux?

alaind a dit…

Mais où est donc passée la gauche Gerard? Il me semble la retrouver enfin par ici.

D.Dehay a dit…

Bonjour Gérard Collomb,

Militant socialiste encarté(je n'aime pas trop cette expression),j'ai depuis ma majorité,c'est à dire depuis 25 ans,toujours voté PS à chaque élection mais ce n'est que depuis un an et demi que je suis passé de sympathisant à militant .Je me demande aujourd'hui si j'ai bien fait !!

Je suis profondément déçu du fonctionnement du PS et de sa dynamique d'exclusion qui fait penser à celle du PC à ses heures sombres....j'en viens enfin au fait :J'ai fait campagne pour Pierre AYLAGAS pour qui j'ai beaucoup d'estime et de respect comme beaucoup de militants des Pyrénnées orientales .Des cadres du PS résidant à Paris et ne connaissant aucunement notre beau département ni ses problèmes nous ont imposé la candidature d'Olivier Ferrand ,brillant acteur du PS mais inconnu au bataillon des P-o ;la suite est logique ,nous avons continué de soutenir notre candidat et avons perdu les élections législatives de 70 voix au profit de la candidate UMP Mme IRLES .Pierre AYLAGAS a été tout simplement viré du PS au lendemain des élections !!!

Mars 2010 ,élections régionales :Notre candidat est clairement désigné en la personne de Georges Frêche pour ses compétences ,son bilan et son projet qu'il a rédigé en écoutant les doléances des militants Socialistes des PO et leur représentants dont Christian Bourquin .Là encore ,notre choix n'a pas été respecté et on nous a parachuté Hélène Mandroux et sa clique.....la suite ,vous la connaissez !!!Pour qui nousd prend t-on dans les hautes sphères nébuleuses du PS ?Quels sont nos droits ,petits militants du PS de base et qui plus est "provinciaux"????
Vous êtes le seul a avoir réagi et les militants Socialistes catalans ne l'oublieront pas !!Votre soutien à notre cause signifie qu'il n'existe pas qu'une façon de penser au PS et que chaque voix doit être entendue .J'ai failli rendre ma carte comme beaucoup d'autres militants dégoutés,mais ce serait laisser le champ libre à celles et ceux qui veulent s'accaparer le Parti à des fins personnelles et illégitimes .
Merci encore de votre soutien et de continuer à fédérer un réel espoir à Gauche où chacun puisse être écouté et entendu.

D.Dehay

http://boutonsderoses.over-blog.com/

Fred a dit…

@Pierre Leloup

Je ne crois pas que ce soit filtré ici, contrairement à ce que vous dites en vous cachant derrière un pseudo ridicule!!! Ce qui est cloisonné et opaque aujourd'hui, ça n'est pas le maire de Lyon, mais plutôt le PS de la rue Solférino.

Victor a dit…

Des carences dans cette esquisse de projet économique socialiste rédigé par Mosco et qui met le curseur "à gauche"... Pourtant rien de consistant sur les retraites alors que des voix socialistes se font entendre avec des idées intéressantes. Comme Manuel Vals ou Gérard Collomb, le maire de Lyon, qui reprend en partie les travaux de Thomas Piketty. La direction du parti va-t-elle continuer encore longtemps à fermer les yeux et les oreilles ? Martine Aubry est-elle prête à enfermer le PS dans un mutisme suicidaire coûte que coûte ?