mercredi 14 janvier 2009

Dépêche AFP


LYON, 13 jan 2009 (AFP) Le sénateur-maire de Lyon, Gérard Collomb, a exprimé mardi dans un communiqué "l'immense tristesse" de la Ville de Lyon, "berceau du cinéma", à l'annonce de la mort de Claude Berri, survenue lundi à l'âge de 74 ans.

"Acteur, scénariste, réalisateur, cette figure majeure du 7e Art a également été le producteur de quelques uns des plus grands films du cinéma français et européen, explorant tous les genres", a rappelé Gérard Collomb.

"Tournée à Lyon en 1996, son adaptation à l'écran de la vie de Lucie Aubrac (1912-2007) est une leçon de mémoire sur un des épisodes les plus marquants de l'histoire de la Résistance dans notre ville", a-t-il ajouté, avant de présenter "ses sincères condoléances à la famille et aux amis de Claude Berri".


2 commentaires:

Anonyme a dit…

BERRI= LA CLASSE

Anonyme a dit…

C’est avec beaucoup de peine que j’ai appris, lundi 12 janvier, le décès de Claude Berri. Je souhaite rendre hommage à celui qui avait accepté il y a 18 ans d’être l’un des actionnaires fondateurs de Rhône-Alpes Cinéma, aux côtés de Roger Planchon.

Peu d’hommes auront autant marqué le cinéma français que Claude Berri, à la fois comme réalisateur et producteur. Il suffit de citer ses trois dernières oeuvres produites ou réalisées pour s’en convaincre : « Bienvenue chez les Cht’is », « La graine et le mulet », et « Ensemble c’est tout ». Le succès, pourtant si rare au cinéma, l’aura donc accompagné jusqu’au bout. Il le doit entièrement à son talent, et à une énergie incomparable qui rendait tous les projets possibles.

A Lyon, Claude Berri a tourné en 1997 l’un des ses films les plus ambitieux, l’adaptation du livre autobiographique de Lucie Aubrac, « Ils partiront dans l’ivresse », à propos de l’arrestation de Jean Moulin. Enfant juif caché à Lyon et dans notre région pendant la guerre, Claude Berri était très attaché à porter sur grand écran ce fait tristement célèbre qui a tant marqué l’histoire de la Résistance.